Grâce au recul de mes premières années en tant qu’entrepreneure, j’ai pas mal de choses à dire à propos du client idéal ou plutôt du client de cœur. Voyons comment et pourquoi j’ai fait le choix de ne pas m’enfermer dans des cases en mettant trop d’étiquettes sur mon client idéal.
Nous allons aussi parler de sensibilité et bien évidemment d’intuition.
✹ S’enfermer dans des cases (2’18)
“Le client idéal est aussi appelé persona. C’est généralement un client fictif qui illustre parfaitement le profil type des clients qui composent votre cible.” selon Google. Théoriquement, le client idéal est ce qu’on va définir lors d’un lancement d’offres ou quand on lance son entreprise. Et beaucoup d’étiquettes lui sont attribuées.
Il est très important voire même indispensable quand on monte son entreprise d’étudier son persona. Parce que parler à tout le monde, c’est parler à personne.
Quand on étudie son client idéal on lui attribue beaucoup d’étiquettes, en définissant une zone géographique, un âge, des activités, le sexe du client, tout ce qu’il fait au quotidien, tout ce qu’il est.
Donc on vient réduire le potentiel client, la cible, pour se mettre dans sa peau dans le but de répondre parfaitement à ses besoins. De ce fait, plus on met d’étiquettes, plus on enferme les gens dans des cases. Personnellement, ça me bloque parce que je trouve que ça vient déranger mon intuition et enfermer nos discours et notre cible.
Etant dans un métier créatif et artistique, il est très important que je puisse créer pour des personnes avec des sensibilités qui colle à mon style graphique, mais le réduire à un métier, une zone géographique… c’est pas pour moi.
✹ Penser plutôt valeurs sensibilités (5’10)
D’ailleurs, il y a encore quelques mois, j’étais graphiste pour les femmes entrepreneures dans les domaines éthiques et holistiques. Cela regroupe les naturopathes, les profs de yoga, les thérapeutes… Tout allait très bien, les clients qui venaient à moi étaient vraiment dans cette cible. Mais avec le temps, je me suis sentie légèrement frustrée.
En fait, si une personne aimait mon style graphique sur les réseaux par exemple, elle n’allait pas forcément me contacter alors qu’elle pouvait avoir des sensibilités communes, mais voir qu’elle ne faisait pas partie de ma clientèle. Avec le recul, j’ai senti une envie d’élargir ma cible. Je me suis également rendue compte que je n’avais pas forcément envie de travailler pour tel ou tel type de métier mais que le point le plus important pour moi était la sensibilité, l’écoute, le lien et le dialogue que je pouvais avoir avec cette personne.
En réfléchissant à tout cela, j’ai compris que j’avais aussi envie de travailler avec les hommes, les fleuristes qui ont souvent un respect de la terre et qui pour moi est très important. Pourtant elles ne faisaient pas partie de mon client idéal mais elles font partie de mon client de cœur. Quand je me reconnecte plutôt à mes sensibilités et à mes ressources créatives parce que je suis très inspirée par la nature. Et ça va de soi qu’il y ait d’autres métiers qui peuvent coller à mon style graphique. En faisant cela, je me suis rendue compte que j’étais plus à l’aise à communiquer parce que je pouvais le faire de manière encore plus authentique.
Finalement, je me retrouve avec plusieurs clients de cœur. Même si ça peut perturber les personnes travaillant dans le marketing digital, avec l’expérience je me suis aperçu que ça ne fonctionnait plus comme ça pour moi et que j’avais envie d’élargir et de me diriger vers l’appel du cœur.
✹ Diriger sa com mais ne pas fermes toutes les portes (8’10)
Le plus important pour moi est que je puisse discuter d’intuition avec mon client. Par exemple, que je puisse lui expliquer que l’illustration que j’ai dessinée pour lui n’est pas forcément quelque chose qui s’explique dans les moindres détails ou qui se justifie, que c’est mon intuition qui m’a amenée vers cette illustration, ce symbole et que la personne soit d’accord de ne pas avoir beaucoup de justifications.
L’écoute, la disponibilité, pouvoir parler librement d’énergétique va être également important. Je peux aussi avoir des clients qui ne parlent pas d’énergétique mais qui sont passionnés de nature par exemple.
Dans la communication qu’on aura pendant toute la durée de l’accompagnement (1-3 mois), il m’est indispensable de connecter avec la personne, créer un lien.
L’étiquette de l’âge était également aussi importante pour moi à retirer. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à avoir fait une reconversion professionnelle. Donc, les clients devant moi ont tous un âge différent ! Des fois il y a 30 ans de différence entre un client et l’autre parce qu’ils viennent de se lancer en sortant d’études tandis que d’autres révolutionnent leur vie. Dans tous les cas, ces client.es correspondent parfaitement aux personnes avec qui j’ai envie de travailler.
C’est pourquoi selon moi il faut laisser tomber les codes et se laisser appeler par l’intuition. Bien sûr ma communication reste très largement dirigée vers l’holistique, le bien-être… Parce qu’il faut tout de même diriger sa communication vers son client de cœur et ne pas s’adresser à tout le monde. Il faut quand même se mettre en tête les personnes avec qui on a envie de travailler. Sinon on partirait dans tous les sens et on ne saurait même plus quel sujet aborder sur nos réseaux sociaux ou sur notre site… Mais se laisser appeler par d’autres clients et laisser les portes ouvertes me paraît être un bon compromis.
✹ Ecouter son intuition (11’48)
Finalement, tout cela revient à écouter son intuition. J’ai aussi pris conscience que ce n’est pas parce que la personne a les critères du client coeur qu’il faut forcément que je travaille avec. Et inversement : ce n’est pas parce que la personne n’a pas les critères de mon client de cœur qu’il ne faut pas que je travaille avec.
C’est en développant mon intuition que je me suis rendue compte que en quelques échange avec mon prospect, je sais si oui ou non de dois travailler avec lui (collant aux critère de coeur ou non)
Si je n’avais pas pris de recul sur le client idéal, j’aurais foncé tête baissée en me disant que c’était mon client idéal et que la collaboration fonctionnerait obligatoirement. Maintenant, j’écoute mon intuition et elle passe avant l’aspect financier, l’aspect marketing… Tout simplement parce que j’avais certains clients qui étaient mes clients idéaux avec qui la collaboration n’a pas forcément bien fonctionné. Même si ces personnes exerçaient tel métier et étaient dans telle tranche d’âge, nos valeurs et nos fondamentaux de vie n’étaient pas compatibles. A côté de ça, j’ai certains clients qui ne sont pas dans les domaines spirituels, holistiques mais avec qui la collaboration fonctionne pleinement. D’ailleurs, il y a certaines personnes qui me contactent et qui ont des métiers qui m’appellent. Même si parfois je n’aurais pas imaginé travailler avec ce type de métier, je le sens dans les premiers mots de la personne, dans l’appel découverte que je vais pouvoir créer librement et répondre aux besoins de cette personne. Et ce, même si elle ne fait pas partie de ma cible de base. Aujourd’hui ma priorité est d’écouter mon intuition tout en lâchant prise sur ces codes marketing et de laisser venir ce qui m’appelle. Je laisse aussi partir des personnes qui pourraient coller aux étiquettes parce que ça confronterait ma créativité.
Voilà mon avis à propos du client idéal en espérant que ça t’ait parlé et peut-être même que ça t’aidera dans ta communication, dans mon accompagnement d’identité visuelle nous ferons le pount sur le client de coeur afin de mieux diriger ta communication !
